Le Plateau des Bolovens en 2024

Le plateau des Bolovens est un endroit incontournable au Laos. Dans la grande majorité des cas, les voyageurs/ses viennent ici pour louer une petite moto et découvrir des cascades et des plantations de café. Toutefois, comme j’aime découvrir les cultures locales, j’ai aussi décidé d’en parler dans cet article.

Bon à savoir : un peu partout sur le plateau des Bolovens, des structures ont été abandonnées durant le covid. En 2024, le tourisme commençant à reprendre, la situation devrait s’améliorer. Afin que vous ne soyez pas surpris une fois sur place, je me suis donc renseigné, et j’ai noté, dans cet article, les informations que j’avais sur les lieux abandonnés.

Paksé, votre point de départ

C’est dans la ville de Paksé que commence votre aventure. Ici, vous pourrez réserver un chauffeur, ou louer de petites motos en laissant vos gros bagages aux loueurs.

Si vous conduisez un scooter pour la première fois, et que vous voulez des explications en français, vous pouvez aller chez Miss Noy. Son mari, un Belge, est très réputé, donc la majorité des francophones vont chez eux. Il semble que depuis peu, il accepte quelques réservations par internet ou par téléphone. Du coup, tentez votre chance en les contactant avant votre arrivée.

Petite ou grande boucle ?

Il y a 2 boucles pour parcourir le plateau des Bolovens. La première, appelée « la petite boucle » fait 200 km. Quant à la seconde, appelée « la grande boucle », elle fait 300 km !

Pour celles et ceux qui ont peu de temps, et qui veulent vraiment découvrir la culture locale, priorisez la petite boucle et le partage avec les habitants.

Vous verrez partout que la petite boucle se fait en 2 jours, et la grande en 3/4 jours, mais c’est un « minimum ». En réalité, comme partout, tout dépendra du temps que vous voulez y consacrer. Si comme moi vous adorez la nature, et apprendre comment vivent les habitants, votre séjour peut durer bien plus longtemps.

Info pratique : la majorité des voyageurs font leur boucle dans le sens horaire. Ils commencent donc de Paksé et tournent à gauche (Vers la cascade Pha Suam).

En cas de crevaison ou de problème technique

Pas d’inquiétude, les locaux qui vivent ici savent qu’il y a de nombreux voyageurs à moto. Il y a donc de petits ateliers un peu partout sur la route. Et même s’il n’y en a pas proche de vous, les habitants sauront vous aider.

Les habitants du plateau des Bolovens

Le plateau des Bolovens se trouve au sud du Laos, dans la région de Champassak. Ici, vous rencontrerez 2 minorités ethniques, les Alaks et les Katus. Ces ethnies préservent depuis longtemps leurs coutumes et vivent de l’agriculture et de la riziculture. Ils sont d’ailleurs animistes et croient en la force des éléments.

Les Katus

Des villages Katus, facilement accessibles, se trouvent proches du village de Tad Lo (on en parle après). Ces villages sont généralement petits avec, maximum, une soixantaine de maisons. Vous les reconnaîtrez à leur enceinte construite en bois. Les Katus sont spécialistes de la couture depuis très longtemps, vous pourrez donc croiser des tisserands et contempler leurs créations.

Les Alaks

Les Alaks vivent principalement dans le plateau des Bolovens, entre 300 et 900m d’altitude. Leurs villages n’ont pas beaucoup d’habitants et les maisons traditionnelles sont bâties sur pilotis. Certains de ces villages possèdent un chaman, qui est le détenteur des grandes connaissances. Il pratique des rites chamaniques pour guérir les malades et prédire l’avenir du village.

Cascade Tad Pasuam (Maak Ngaew)

Cette cascade, aujourd’hui appelée « Maak Ngaew » est très peu visitée par les voyageurs/ses. Elle a la particularité d’être entourée de rochers « anguleux », et non arrondis. Avant le covid, il y avait un gardien, quelques installations et des femmes tisserandes. Depuis, le lieu est abandonné, et l’entrée peut donc faire un peu peur. L’avantage, c’est que Mère Nature reprend ses droits ici, donc l’endroit est parfait pour se ressourcer au calme.

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Mr Vieng, plantation de café et homestay

Mr Vieng est un producteur de café local qui fait visiter ses plantations de café dans un très bon anglais. Il a toujours été une étape incontournable pour les voyageurs du plateau des Bolovens. Quand j’ai visité sa plantation, Mr Vieng nous a fait goûter des fourmis rouges. C’est un mets prisé par les locaux, il fallait donc que je teste ça. Ce n’est pas mauvais du tout, avec un petit goût citronné.

Durant le covid, il n’y avait plus de voyageurs, mais depuis peu, les backpackers reviennent et il reprend les visites. Il peut aussi vous accueillir chez lui pour une ou plusieurs nuitées, et vous faire découvrir une confection de l’ethnie Katu (dont il fait partie).

En bonus, en venant ici, vous pourrez gouter des produits locaux et en acheter pour vous, ou pour offrir. C’est donc vraiment un endroit incontournable pour celles et ceux qui parcourent le plateau des Bolovens.

Tarif d’avril 2024 :
– Visite guidée : 50 000 kip (3.50€)
– Nuitée + atelier Katu : 50 000 kip (2.2€)

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Tad Lo Village

Le village de Tad Lo est une étape obligatoire et l’endroit parfait pour votre/vos première(s) nuitée(s) sur le plateau des Bolovens. Beaucoup n’y passent qu’1 nuit, mais je vous conseille d’en prévoir au moins 2 pour profiter de l’environnement. Il y a d’ailleurs plusieurs choses à faire ici…

Manger (et dormir ?) chez Mama Pap

Réputée pour être une femme adorable, mais aussi une cuisinière généreuse, c’est une personne très populaire sur le plateau des Bolovens. J’ai moi-même mangé chez elle, et je me suis pété le bide ! Et que dire de ses pancakes bananes, un délice aussi !

En plus de sa cuisine, MamaPap héberge les voyageurs/ses. Elle a un dortoir chez elle, mais semble également avoir des chambres privées. Le mieux, c’est de lui demander directement. Et si vous ne trouvez pas votre bonheur, il y a d’autres très bons logements dans le village.

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Prendre un cours de cuisine Lao

Que ce soit MamaPap, ou d’autres cuisinières de talent, vous pourrez cuisiner et manger un plat 100% Lao à Tad Lo. Vous pouvez demander un cours en français via cette page Facebook. C’est une Française, qui vit à Tad Lo, qui a créé cette page pour aider les femmes à avoir un revenu supplémentaire pendant le covid.

Contempler les cascades

Une rivière, portant le nom de « Tat Lo » longe le village de Tad Lo. De nombreuses cascades peuvent être observées tout le long, et il y a des passerelles en bambou qui permettent d’en faire le tour complet.

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Découvrez l’artisanat local

La Française dont je parlais précédemment est en train de mettre en place un projet communautaire pour soutenir le partage de la culture locale. Grâce à elle, vous pourrez bientôt apprendre le tissage et la teinte du coton avec des femmes Katu, ou encore faire du tissage avec du bambou. Je mettrai cet article et les expériences au Laos à jour dès que ce sera en place. Si ça vous intéresse, mettez cet article en favori et revenez le voir avant votre voyage.

Montez sur la cascade Tad Soung

Encore un endroit calme et peu visité. Ici, en dehors de la saison des pluies, il n’y a pas un gros débit d’eau. Par contre, c’est un endroit génial pour se (re)poser, et la vue est sympathique. Il y a même quelques structures bouddhistes visibles en remontant le ruisseau (on se demande ce qu’elles font là d’ailleurs). Comptez quelques Kips pour garer votre vélo/scooter/moto.

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Voir des éléphants, ou pas !

Il y a quelques années, il y avait 2 éléphants qui prenaient leur bain vers 8h du matin et 7h du soir. C’était une « attraction » réputée et gratuite, que j’ai pu voir un soir en 2018. Étant déjà sensibilisé à la situation des éléphants, j’avais demandé au propriétaire ce que faisaient ses éléphants le reste de la journée. Avec son chapeau style désert et ses lunettes noires, il m’avait montré la nature et m’avait dit « Tout ça, c’est leur terrain de jeu ».

À la fin du ‘ »show », le propriétaire proposait aux voyageurs de leur montrer ses bungalows. De mon côté, j’avais décidé de suivre les éléphants qui allaient à l’opposé.

Mes craintes étaient alors devenues réalitées. Les éléphants ont été attachés à des arbres avec des chaînes très courtes (5 mètres environ). Des locaux leur ont apporté à boire et à manger, et sont partis. Au retour, j’avais croisé un couple que je connaissais. Ils m’avaient dit avoir vu les éléphants avant le bain, déjà enchaînés à un arbre.

Le propriétaire m’avait donc menti… Il est donc impossible pour moi de croire que ces éléphants étaient réellement aimés. Ils étaient juste exploités pour attirer de la clientèle dans les bungalows.

En 2024, il semble n’y avoir plus qu’un seul éléphant ici. Il a été aperçu tout maigrichon par des voyageurs en début d’année. J’ai pu discuter avec la Française qui vit ici. Elle m’a dit que le fameux propriétaire au chapeau était parti vivre ailleurs, et avait confié ses éléphants à quelqu’un. Selon elle, il semble aimer ses éléphants, mais de ce que j’ai vu, je pense que c’est juste l’image qu’il a tenté de donner.

Pour conclure, si vous voyez un éléphant à Tad Lo, et dans le doute, ne cautionnez pas d’activités avec. Si vous voulez voir des éléphants dans le plus grand des respects, au Laos, allez plutôt dans l’un des 2 endroits que j’ai référencés à Luang Prabang, Sayaboury et Pakbeng.

Séjour chez le Captain Hook

La plantation de café et la homestay de Mr Hook, dans le village de Kok Phoung Tai, sont très réputées auprès des baroudeurs.

Mr Hook (ou Ook) fait partie de l’ethnie Katu. Son village possède des coutumes très anciennes comme le mariage avant l’adolescence, le fait qu’un homme puisse avoir plusieurs femmes etc… Toutefois, il a voulu découvrir ce qui se passe dans le monde et est parti aux USA (il parle maintenant très bien l’anglais).

Après quelques années, il est revenu dans son village, non sans mal, et accueille quelques voyageurs/ses chez lui pour leur parler de son aventure et de sa plantation. Il partage aussi les traditions et le mode de vie de son village, qui est bien loin de notre « vision » d’occidentaux.

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Cascade secrète de la petite boucle

Si vous optez pour la petite boucle, ou si vous voulez faire un détour pendant votre grande boucle, sachez qu’il existe une cascade « secrète », qui n’a pas de nom en anglais, même sur Google Maps (du moins pas en avril 2024).

L’accès se fait par une route en terre et pierre (attention avec les pierres). Surtout, ne vous fiez pas au GPS, mais prenez plutôt la bonne route pour éviter un énorme détour. Si vous arrivez à une barrière fermée, sans personne, dites « Sabaïdi » (bonjour) un peu fort pour que le gardien vienne vous ouvrir contre 15 000 kips environ (du moins début 2024).

Les locaux viennent ici avec leur 4X4 pour des shootings photos, et parfois des voyageurs à la recherche de zones non touristiques y posent leur tente. Ne soyez donc pas surpris d’en rencontrer.

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Producteurs équitable Mai Savanh Lao Tateng

« La vision de Mai Savanh Lao est de créer des moyens innovants pour créer des revenus durables pour les agriculteurs et les populations rurales pauvres afin de leur donner, ainsi qu’à leurs enfants, une chance d’avoir un avenir meilleur »

Voilà le mot d’ordre de cette institution qui produit et exporte du poivre, du sacha inchi (cacahuète d’Inca), de l’hibiscus et d’autres ingrédients provenant du Laos.

Avant le covid, ce producteur faisait des visites guidées ou en autonomie avec des documents en français et en anglais. Aujourd’hui, ne sachant pas s’il continue, j’ai envoyé un message et j’attends leur réponse pour compléter cette page. En attendant, si vous passez par là, n’hésitez pas à faire un petit détour pour allez voir par vous-même.

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Monument de Ong Keo

Mr Ong Keo (ou Bac My) est un leader Lao qui a su unir les tribus locales pour lutter contre la présence française lors de la Révolte des Bolovens (1901 -> janvier 1936).

Avant 1910, il forma les Lao aux techniques de guérilla et arriva à gagner certaines batailles. Il fut traqué puis emprisonné par le gouverneur local français, puis est assassiné en 1910. Cet homme est devenu un symbole de l’opposition contre la colonisation, et c’est pourquoi cette statue a été érigée en son honneur.

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Cascades Tad Hua et Tad Faed

Un autre endroit très peu visité par les voyageurs, et pourtant ! Avec sa cascade très large, et les roches qui sortent de partout, la cascade Tad Hua Khon ressemble à une miniature des 4000 îles. Vous pouvez aussi marcher le long du fleuve jusqu’à la cascade Tad Faed et vous baigner dans les ruisseaux. Sachez toutefois que depuis le covid, Tad Faed a été laissé à l’abandon, donc vous allez surement vous retrouver dans un endroit assez désert (certaines personnes, comme moi, aiment ça).

Pour profiter de ce lieu, vous pouvez vous arrêter au P&S Garden CAMPING. Les propriétaires autorisent les voyageurs à poser leur tente avec vue sur la cascade. Le parking, début 2024, était gratuit, alors n’hésitez pas à consommer quelque chose sur place pour soutenir les propriétaires des lieux. En dehors de la saison sèche, il se peut que le P&P Garden soit fermé, mais le chemin pour accéder aux cascades reste accessible.

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Cascade Tad Katamtok

Juste pour faire un petit arrêt féérique, surtout en saison des pluies. C’est une cascade où personne ne va, car le sentier d’accès n’était, aux dernières nouvelles, pas très pratique. Toutefois, pas besoin de descendre le sentier pour contempler la cascade qui est visible en marchant quelques mètres depuis la route.

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Cascade Tad Tayicsua

Cette cascade est très réputée auprès des locaux, mais aussi des voyageurs. Elle est dans un environnement magnifique, et vous devez suivre un petit sentier dans la jungle pour l’atteindre. Une fois arrivée, vous pourrez même passer derrière la cascade (attention ça peut glisser !). Allez voir les photos sur Google, car je trouve que la mienne ne rend pas hommage au lieu.

Le parking de cette cascade a connu une période assez trouble entre 2022 et 2023. Il paraîtrait que des personnes mal intentionnées en avaient pris possession. Ils demandaient des prix extravagants aux voyageurs (80k au lieu de 40k), et crevaient les pneus de certaines motos quand les voyageurs partaient à la cascade, et proposaient une réparation à leur retour.

Je vous invite à lire les avis récents sur Google afin de vous rassurer avant votre venue. Si on vous demande un prix exorbitant, négociez, et si ça ne marche pas, partez à votre prochaine destination. Si la négociation fonctionne, séparez-vous en 2 groupes si possible, avec un groupe qui reste toujours à côté des motos.

Depuis le même parking, vous pourrez aussi aller voir une cascade bien moins connue, la Tad Tayicseua. Pour s’y rendre, il y a un escalier (vu début 2024), mais il faut avoir de bonnes jambes pour faire l’aller/retour.

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Le bar Jhai Tipi Coffe

C’est une sorte de bar à café équitable très réputé, tenu par 2 frères. Le propriétaire a fondé la coopérative JCFC, et ils essayent, tous ensemble, d’améliorer la vie des communautés locales. Afin que leurs cafés soient les plus éthiques et les plus savoureux possible, ils suivent des règles strictes, qu’ils se sont eux-mêmes imposées.

Si vous parlez anglais, allez donc discuter avec eux. Ils pourront vous raconter leur histoire et vous partager leurs belles valeurs.

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Cascade Tad Yuang

Voici l’une des plus belles cascades que j’ai pu voir au Laos. Des escaliers ont été aménagés pour vous permettre de descendre face à la cascade, et aussi d’aller juste à côté de la chute d’eau.

Après être remonté, n’hésitez pas à emprunter la passerelle qui se trouve au-dessus de la cascade. Vous y trouverez un coin de nature ouvert et de quoi vous abriter du soleil pour manger ou pour vous détendre.

En bonus, sachez qu’en regardant la cascade depuis la passerelle qui se trouve au-dessus, vous serez orienté vers l’ouest. C’est donc l’endroit idéal pour contempler un coucher de soleil.

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Lak40 – coffee & tea

Ayant aussi comme nom à rallonge « Bolaven Plateau Coffee Producers Cooperative Cafe », c’est un autre producteur de café, mais aussi de miel. Elle peut se visiter gratuitement (librement si les propriétaires ne sont pas disponibles), et la balade autour des plantations et des ruches est agréable. Il est possible de goûter plusieurs cafés chauds et froids, et d’acheter des produits pour vous ou pour offrir. J’ai personnellement adoré ce petit coin tranquille et les saveurs de leurs produits.

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Cascade Tad Fane

Encore un magnifique endroit, entouré par la nature, où vous pourrez contempler 2 très longues cascades qui semblent tomber dans un gouffre. Vous pourrez y faire de la tyrolienne et même boire un café suspendu au milieu du gouffre (monnayant un bras par contre).

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Cascade Tad Champee

Cette cascade se mérite, car la route de terre et de pierre est un peu difficile. Toutefois, elle était en train d’être refaite en mars 2024, donc à voir ce que ça donne maintenant. Pensez quand même à prendre votre temps, et la récompense n’en sera que meilleure.

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Cascade E-Tu

Cascade très peu touristique, surtout depuis l’abandon des infrastructures pendant le covid. L’ambiance est donc particulière autour des bâtiments, sans être désagréable pour celles et ceux qui aiment l’urbex et la tranquillité.

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Le mot de la fin

Vous avez maintenant une idée de ce qu’il est possible de faire lors de votre trip au plateau des Bolovens. Pour moi, ce road trip à moto était juste incroyable ! En 2018, c’était la première fois que je faisais de la moto, et je n’ai eu aucun problème. Avec les autres voyageurs, nous roulions parfois par groupe de 6 motos, et c’était assez épique comme situation pour moi. En dehors de ça, les habitants du plateau sont adorables, leur culture est très intéressante, et les paysages sont magnifiques. C’est pour toutes ces raisons que le plateau des Bolovens est un endroit incontournable lors d’un voyage au Laos.